« Écrire, créer, c’est Rester vivant, comme dirait l’autre. C’est aussi dévoiler des facettes du monde autrement inaccessibles. C’est fondamental. Mais la littérature et l’art en général feraient mieux de se garder de toute prétention à l’Absolu. L’évocation n’est rien si elle ne se joint pas à la mise en pratique. Écrire, pourquoi pas. Mais vivre d’abord. J’ai apéro à 18 heures. »
Né en 1994 à Bayonne, j’ai un profil plutôt sage : des lunettes Pantos, un Master Sciences Po en Politiques publiques, de jolis stages sur LinkedIn… Loin de renier mon héritage académique et professionnel, j’y puise une matière fertile qui ne demande qu’à être dépassée.
Sur le plan littéraire, j’ai tendance à croire comme Gide qu’on ne fait pas de la bonne littérature avec de beaux sentiments. D’où mon goût pour la littérature du réel, salie par nature mais revigorante parce qu’elle dit le vrai. Je vais volontiers lire du côté de Camus, Sylvain Tesson, Houellebecq, Frédéric Dard, Céline, Maupassant, Sylvia Plath, Dan Fante… Mon premier roman Fin de convention est une fenêtre sur la jungle du Supérieur et de l’âge adulte qui, je l’espère, aidera d’autres à se trouver et s’affirmer.
Parlant couramment le mandarin, je vis et travaille en tant que journaliste à Taïwan, où je profite à temps plein du décentrement lié à mon exil – temporaire.
Arnaud Campagne 